SaaS ou On-Premise ? La donnée énergétique comme nouveau paradigme !
Les débats sur le mode de distribution des infrastructures et des applicatifs métiers ont été particulièrement animés depuis l’apparition du Cloud. Mais dans un contexte global fortement secoué par la hausse des coûts énergétiques, les entreprises doivent désormais composer avec des stratégies d’hébergement alignées sur leurs capacités financières présentes et futures.
Car dans les conditions actuelles, la survie de certains acteurs du marché, mal accompagnés et/ou mal conseillés peut rapidement être remise en question. Les PME et ETI en particulier, tous secteurs confondus, doivent composer avec des budgets très serrés. Si un simple incident industriel peut être à l’origine de disruption et donc de variation des revenus, imaginez les conséquences de grands bouleversements énergétiques, climatiques voire géopolitiques tels que ceux que nous connaissons.
Stopper l’hémorragie
De nombreux prestataires d’infogérance ont envoyé des courriers aux éditeurs de solutions s’appuyant sur leurs infrastructures pour leur annoncer des augmentations de tarifs. Ces augmentations se sont tout naturellement répercutées auprès des clients de ces éditeurs qui, en bout de chaîne, sont les véritables victimes de la situation.
Pouvaient-ils anticiper ces coûts cachés du cloud ? Il est assez malaisé de répondre à cette question tant l’instabilité des marchés, ces derniers mois, aura atteint des sommets. On constate d’ailleurs que le choix de déployer ses solutions métier en mode SaaS continue de séduire les entreprises, comme le confirme une récente étude menée par IDC. Mais l’inquiétude qui n’a pas manqué de s’emparer des DAF – voyant les coûts d’hébergement des données au sein des Datacenter exploser – doit cependant inciter ces derniers à davantage alerter leur hiérarchie.
Car les organisations agiles, à partir de constats posés par leurs équipes financières, peuvent dès à présent minimiser les conséquences de ces hausses de dépense en incitant les équipes IT à repenser certains de leurs systèmes de développement. En les invitant aussi à rationaliser les usages, le stockage et la consommation qu’elles font des données d’entreprises. Tout cela bien entendu, sans entamer la productivité des équipes ni la rentabilité de l’entreprise et l’amélioration continue de ses processus métiers.
Poursuivre l’innovation
Car on le sait, pour se démarquer, il faut innover, et pour innover il faut investir. Dans le paysage actuel, n’intervient pas uniquement la grosseur de l’enveloppe budgétaire disponible mais plutôt, et surtout, l’intelligence stratégique de l’organisation.
Le rôle de conseil des éditeurs de solution est essentiel dans cette perspective. Leur responsabilité est définitivement engagée à chaque étape de la transformation des entreprises qui, quel que soit le contexte, doit se poursuivre. Une responsabilité qui s’applique non seulement à la valeur ajoutée des solutions qu’elles promeuvent et commercialisent, mais aussi sur les avantages et inconvénients des choix d’infrastructure qui supportent leurs applications métiers.
La question du choix SaaS ou on-premise, sujet de notre réflexion ici, doit s’inscrire dans cette réflexion stratégique. L’expérience de terrain d’E-Finances et notre capacité technologique à proposer ces deux modes de distribution fait de nous un interlocuteur de choix privilégié. N’hésitez dès lors pas à vous rapprocher de nous pour un conseil avisé.