Protocoles bancaires : Ebics, Swift, Alliance lite 2, service bureau
Communication bancaire : les entreprises françaises dans la jungle des protocoles
La communication bancaire est un enjeu de taille pour les entreprises françaises et plus particulièrement pour celles qui ont des ambitions de croissance à l’international. Les protocoles, réglementations et formats de fichiers étant définis en fonction de critères spécifiques à chaque pays, voire à chaque organisme bancaire, il est essentiel pour ces entreprises de bien préparer la transformation inévitable de certains de leurs processus financiers.
L’un des chantiers les plus complexes à aborder dans le cadre de cette transformation réside dans le choix d’implémenter une solution capable de prendre en charge les paiements internationaux. Le protocole EBICS (Electronic Banking Internet Communication Standard), d’application en France, n’est en effet pas la norme à l’étranger où l’on rencontre principalement le fameux protocole SWIFT (Society Interbank Financial Telecommunication). Ce dernier, véritable standard adopté par la majorité des entreprises à l’international, offre des garanties en matière de sécurité, de rapidité et de fluidité des paiements. Mais bien qu’éprouvé, ce système n’en demeure pas moins particulièrement onéreux et difficile à intégrer au sein des SI en place.
Le choix du mode de déploiement
C’est pourquoi, avant de se lancer dans un projet SWIFT, une réflexion en amont est nécessaire. Idéalement, celle-ci doit se faire dans le cadre d’un programme d’accompagnement de bout-en-bout mis en place par de véritables experts métiers. Seuls ces derniers sont en effet capables de conseiller les entreprises sur les solutions et les applicatifs les mieux adaptés à leur configuration et à leurs moyens.
Traditionnellement il existe deux modes d’accès au réseau SWIFT, sachant que celui-ci est payant et soumis à un système de cooptation. Il peut se faire via un système intégré par l’entreprise elle-même (Alliance Lite2) qui nécessite de la compétence spécifique en interne, de la maintenance et de la formation. Ou bien il peut être géré par un prestataire extérieur (Service Bureau) qui prend l’ensemble des opérations à sa charge contre une rémunération qui peut fortement varier en fonction de coûts fixes et des coûts cachés liés aux flux des transactions.
Une troisième tendance, hybride, se développe par ailleurs de plus en plus qui consiste à proposer une offre complète à moindre coût de type Alliance Lite2. Dans ce cas il n’est plus question d’hébergement au sein de l’entreprise ni de mutualisation auprès d’un prestataire extérieur. Le système se trouve chez un partenaire tiers qui offre accès direct, personnalisé et exclusif à l’ensemble des fonctionnalités de pilotage des processus financiers de l’entreprise client.
L’innovation continue au service du DAF
Quelle que soit l’option choisie, l’entreprise devra toujours veiller à garder le contrôle total de ses informations financières. Elle devra par ailleurs s’assurer de disposer du meilleur outil de consolidation des flux disponible sur le marché, en fonction de la volumétrie de ses transactions à l’international.
Car l’enjeu est bien là pour les DAF des entreprises françaises à forte présence sur les marchés internationaux. A savoir être en mesure de s’appuyer sur l’innovation constante afin d’uniformiser ses processus financiers et centraliser l’ensemble des informations associées aux paiements entrants et sortants.
Au final, les DAF bénéficient ainsi de la visibilité et de l’agilité nécessaires à un pilotage stratégique d’entreprise dynamique et moderne qui leur offre un avantage concurrentiel non négligeable.
E-Finances a intégré dans ses offres destinées aux entreprises une solution de communication bancaire, E-Control Communication, plateforme centralisée et sécurisée d’émission et de réception de paiements en France et à l’International. N’hésitez pas à nous solliciter pour de plus amples informations à ce sujet.