L’époque de l’entreprise menée d’une main de fer par un individu omniscient et omnipotent est révolue. La complexité des problématiques de gestion des sociétés modernes est telle qu’aujourd’hui aucun dirigeant ne peut se passer d’outils technologiques pour accompagner sa stratégie de croissance. Les pratiques liées à la gestion des financements d’entreprise ne font pas exception à cette règle.
Le tableur a longtemps été considéré comme l’outil indispensable à la gestion des flux financiers d’une entreprise, y compris pour la gestion des emprunts contractés par cette dernière. Et s’il est vrai qu’il a pu suffire à de nombreux entrepreneurs aux activités commerciales, aux processus de production et aux montages financiers (emprunts) limités, il a aujourd’hui atteint ses limites et présente même un facteur risque non négligeable.
Car s’il est évident que la donnée est au centre de tout, il est encore plus évident que mal centralisée, mal intégrée ou tout simplement mal visualisée, elle s’avère très difficilement exploitable dans le cadre d’une stratégie d’entreprise ambitieuse et contrôlée de bout-en-bout, notamment au niveau de la gestion de ses financements et des remboursements qui y sont irrémédiablement associés.
Les systèmes de gestion de trésorerie (TMS ou Treasury Management System) ont été largement adoptés par les entreprises modernes. Ils remplissent aujourd’hui une série de fonctions stratégiques, à savoir la communication bancaire, la gestion prévisionnelle de la trésorerie et la gestion de la dette (ou des financements d’entreprise).
Cette dernière en particulier, est capitale pour le pilotage de l’entreprise. L’enjeu est de pouvoir contrôler le statut de ses financements, de ses encours, des sommes restantes dues ou encore des intérêts courus non échus (ICNE) et cela de manière très précise au travers d’axes d’analyses définis par l’entreprise (par période, zone géographique…).
Les données liées aux reports d’échéances, aux prêts garantis par l’état ou à des crédits renégociés avec des établissements bancaires par exemple peuvent aussi être facilement intégrées au sein d’un système de gestion des financements d’entreprise. Tout comme les données associées aux cycles de vie des biens acquis ou loués par les entreprises, les crédits-bails,… dont les remboursements peuvent être reportés, interrompus, voire finalisés en fonction de variables parfois impossibles à anticiper.
En période d’instabilité, voire de crise, les paramètres évoluent en effet parfois si vite que seule l’agilité d’une solution technologique de pointe peut garantir à l’entreprise sa continuité et sa croissance.
La solution plébiscitée par l’entreprise doit alors offrir des options de gestion de documents et de centralisation des données financières au sein d’un environnement complètement sécurisé. Elle doit également faciliter la recherche d’un financement grâce à de nombreux critères d’analyse paramétrables qui, finalement, garantissent un gain de temps et de ressources précieux à l’entreprise.
L’ensemble des métiers de la finance d’une entreprise bénéficie des fonctionnalités avancées des systèmes dédiés spécifiquement à la gestion des financements. Ces derniers sont par essence transverse. Ils offrent des garanties en matière d’agilité, de contrôle, de sécurité tout en facilitant le partage d’information et la collaboration pour un meilleur pilotage stratégique. Ils offrent enfin une vue d’ensemble unique des capacités financières de l’entreprise à toutes les échelles et à tout moment pour de meilleurs investissements et, finalement, une meilleure rentabilité.