La transformation en profondeur et la modernisation de l’entreprise, de ses collaborateurs et de leurs métiers, et de son SI a principalement trouvé son origine dans la quête de l’exploitation optimale de la donnée. De sa collecte à son partage, de son analyse à son usage final, la sacro-sainte donnée focalise à elle seule l’attention de centaines d’entreprises françaises, parmi lesquelles de nombreuses PME et ETI qui y voient la promesse d’un avenir meilleur.
Et cette donnée justement, elle se trouve plus que jamais au centre des préoccupations des trésoriers des entreprises qui doivent encore malheureusement souvent aller la chercher via des moyens archaïques sans aucune possibilité de l’exploiter de manière collaborative ni intelligente, et parfois même au mépris de règles de sécurité les plus basiques.
Or, grâce à des outils simples, ergonomiques, sécurisés, financièrement abordables et, surtout dédiés au métier de trésorier, il est aujourd’hui possible d’améliorer considérablement le pilotage stratégique de l’entreprise à partir d’informations pertinentes, centralisées, en temps-réel.
Des informations qui s’intègrent, par ailleurs, très facilement à l’ensemble des pratiques de l’entreprise (et de ses solutions logicielles comme les ERP par exemple) pour des prises de décisions mieux documentées à des niveaux stratégiques, et qui s’inscrivent dans une culture d’entreprise digitale en constante évolution.
Bien que l’accélération de la digitalisation ait surtout profité aux organisations disposant de moyens importants, les PME et ETI sont soumises aux mêmes règles de marchés concurrentiels et doivent, elles aussi, s’adapter aux nouveaux usages.
De nouveaux usages pour le trésorier d’entreprise notamment qui lui sont imposés et qui s’accompagnent, comme il se doit, de nouveaux défis qu’a listés le cabinet d’audit et de conseil PwC dans le cadre de sa dernière étude « Global Treasury Survey4 ».
Parmi ces défis, la gestion du cash constitue un enjeu majeur qui se trouve au centre des préoccupations du trésorier. Ce dernier doit, par ailleurs, davantage participer à la vie de l’entreprise, de manière collaborative. Supporté par des données fiables, sécurisées et centralisées, il doit petit à petit abandonner sa fonction d’expert pour accompagner la croissance de l’entreprise à un niveau plus stratégique.
On comprend aisément que pour atteindre un tel niveau de compétence, le gestionnaire de trésorerie ne peut se contenter de solutions rigides, très difficiles à personnaliser et paramétrer et au moyen desquelles il lui est quasi impossible de se détacher de ses fonctions de base.
Le trésorier n’a dès lors d’autre choix que d’accélérer lui aussi la transformation digitale de sa fonction. L’enjeu métier consiste pour lui à identifier la meilleure façon d’améliorer de manière significative la justesse et la qualité de ses prévisions et, si nécessaire, à inciter sa direction à mettre en place des outils lui permettant d’atteindre cet objectif.
À cette condition seulement il pourra mettre en avant sa capacité à minimiser les effets des crises les plus imprévisibles, voire à les transformer en réelles opportunités grâce à une visibilité accrue des disponibilités de trésorerie de l’entreprise.
– Intégrer la « culture cash »,
– pérenniser la trésorerie,
– automatiser des processus à faible valeur ajoutée,
– alerter la direction financière des risques et opportunités associés aux manques ou excédents de trésorerie,
– associer gestion prévisionnelle et budget de trésorerie ou encore
– participer à la stratégie et au pilotage global de l’entreprise,
Au niveau de la direction financière, lorsque l’entreprise se développe, les responsabilités augmentent aussi bien d’un point de vue gestion comptable pur qu’au niveau de la prévision de trésorerie. Le trésorier est en effet confronté à de nouveaux enjeux qui nécessitent de sa part une montée en compétence stratégique.
Des systèmes dédiés à la gestion de trésorerie – TMS (Treasury Management System) – sont de plus en plus intégrés aux SI des PME. Ils accompagnent le responsable trésorerie dans ses tâches quotidiennes afin qu’il puisse participer à la croissance de l’entreprise via des outils de prévision intelligents, agiles et collaboratifs.
Le trésorier d’une PME qui diversifie ses activités, que ce soit en termes de produits ou de marché (local et international), qui multiplie ses partenariats, étend son réseau de clients et de fournisseurs, … devra pouvoir compter sur une solution capable d’intégrer l’ensemble des spécificités induites par ce développement.
Une solution qui ne se contentera pas d’améliorer la communication bancaire en intégrant davantage de comptes mais qui, en outre, sera capable de :
– Centraliser et sécuriser les données hétérogènes
– Automatiser les flux de gestion financière et de trésorerie
– Alerter le trésorier sur des problématiques de liquidités
– Offrir une visibilité constante sur l’ensemble des prêts et de l’évolution de leurs taux
Au-delà de l’outil cependant, il y a le collaborateur dédié à son utilisation intelligente. Le trésorier moderne endosse en effet davantage de responsabilités que son illustre prédécesseur. Son rôle dépasse le contrôle strict de la trésorerie et la recherche rigoureuse d’équilibre comptable pour s’inscrire dans un cadre stratégique plus vaste et se transformer ainsi en véritable vecteur de croissance.
Le monde de l’entreprise a fortement évolué et, aujourd’hui, le trésorier se trouve au centre d’une quantité de données précieuses qu’il va devoir analyser, interpréter et rapporter à sa direction financière afin que cette dernière puisse prendre des décisions stratégiques sur base d’informations consolidées.
Le pilotage d’entreprise commence véritablement avec le trésorier.
Sa capacité à réagir rapidement à un état de trésorerie tel qu’il apparaît dans son outil TMS est très recherchée. Il est l’un des collaborateurs dont l’importance stratégique est en forte croissance au sein de l’organisation. Il accorde une importance particulière à chaque détail, scrutant les mouvements de trésorerie en fonction des entrées et des sorties de cash, proposant des placements, engageant des négociations avec les organismes financiers pour optimiser les financements d’entreprise, …
Le trésorier va transformer son propre métier et la perception que l’entreprise a de sa fonction. L’étude d’allocation de budgets de trésorerie pourra lui incomber dans le cadre d’investissements financiers que souhaite réaliser l’entreprise dans son plan de développement. Tout cela s’inscrit au cœur d’une stratégie de pilotage qui nécessite énormément de rigueur de la part du trésorier, surtout lorsque le paradigme « crise » vient contrecarrer les prévisions, les budgets, les fonds de roulement et la trésorerie. Moins figé dans le rôle de contrôle auquel il a longtemps été confiné, le trésorier devient l’un des artisans clés de la réussite de l’entreprise.