À une époque où les fraudes et tentatives de fraudes financières se multiplient et prennent des formes de plus en plus pernicieuses, les opérations financières virtuelles doivent plus que jamais respecter des cadres de procédures qui permettent de transmettre confiance et sérieux aux deux extrémités de la chaîne de transaction.
Heureusement, il existe des solutions technologiques qui garantissent la centralisation et la sécurisation des données et des processus financiers sensibles. Ces solutions accélèrent, simplifient et sécurisent les transactions interentreprises et transforment radicalement l’expérience utilisateur.
Avec l’avènement du numérique, l’ensemble des secteurs industriels ont été impactés par des changements liés aux nouveaux usages et aux technologies qui se sont rapidement développées pour les accompagner.
Le secteur bancaire n’a pas été épargné par ces nouvelles tendances, notamment au niveau de la dématérialisation des moyens de paiements. Le papier a quasiment disparu, au grand profit des entreprises qui ont ainsi gagné en visibilité, en productivité et en agilité.
Ces dernières ont également pu créer de nouveaux métiers à forte valeur ajoutée, notamment en termes de pilotage financier. Elles ont pu ainsi bénéficier d’avantages concurrentiels non négligeables grâce à de meilleures prévisions et de meilleures décisions prises au niveau de leurs investissements et de leurs développements stratégiques.
Mais qui dit nouveaux modèles, dit nouveaux risques. Et en matière financière, le fameux « nerf de la guerre », aucune entreprise ne peut se permettre de négliger les aspects sécuritaires liés aux transactions, au risque de mettre en péril sa santé financière mais aussi sa crédibilité et sa fiabilité.
Des solutions technologiques innovantes respectant les protocoles réglementaires ont ainsi vu le jour afin d’harmoniser, contrôler et sécuriser les flux de paiements entre banques et entreprises de toutes tailles.
Parlant de protocoles, leur diversité n’est pas toujours de nature à rassurer les utilisateurs de solutions de paiement en ligne. Et cela est d’autant plus vrai lorsqu’il est question de transactions à l’international.
En France, le protocole de communication auquel sont soumises les transactions bancaires est connu sous le nom d’Ebics TS (Electronic Banking Internet Communication Standard – Transport et Signature).
Il est évidemment complètement sécurisé via une identification du donneur d’ordre de la transaction, une validation par le biais de la signature électronique et une garantie de la confidentialité et de l’intégrité des données échangées, qui sont par ailleurs cryptées.
Mais il existe un autre protocole sécurisé très répandu, Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication). Il a été mis en place par un groupe d’établissements bancaires afin de faciliter la communication entre eux. Il est accepté dans plus de 200 pays et adopté en masse par les entreprises multinationales.
Un troisième type de protocole, FTP (File Transfer Protocol), permet d’effectuer des transferts de fichiers sécurisés à partir d’Internet. Il est proposé par des établissements bancaires à des entreprises en tant que service dédié.
Ceci dit, peu importe le protocole, la fuite ou le vol de données constitue une réalité à laquelle les entreprises de toutes tailles doivent continuellement faire face. Le risque 0 n’existe pas, les cybercriminels développent chaque jour de nouvelles compétences, donnant du fil à retordre aux éditeurs de solutions.
Les fraudes les plus communes (au fournisseur, au président ou au technicien) sont, dans la plupart des cas, liées au facteur humain. Le fraudeur met en place une stratégie d’approche d’un individu identifié au préalable comme habilité à effectuer des paiements. Il va ensuite l’intimider ou utiliser le facteur « urgence » pour contraindre sa victime à effectuer une transaction inhabituelle.
Phishing, malware et ransomware font également partie des armes habituelles des fraudeurs. Ces tentatives d’approche via courrier électronique doivent être traitées au sein des entreprises via des solutions et des politiques de gestion centralisée des identités et des autorisations.
Outre la mise en place de programmes d’éducation des collaborateurs aux risques de fraudes, il est fortement conseillé aux entreprises, y compris celles dont les opérations financières sont limitées, de s’équiper d’une solution logicielle dédiée au renforcement de la sécurité de leurs transactions.
L’idéal est d’opter pour une plateforme unique de centralisation de l’ensemble de la communication bancaire d’une entreprise, y compris la communication des filiales pour les sociétés multi sites.
De toute dernière génération, en mode web, cette plateforme idéale doit obligatoirement :
Pour le comptable d’une entreprise, le responsable de la gestion de trésorerie, son responsable paie jusqu’à son CFO, la garantie de pouvoir disposer de données intelligentes, fiables, en temps-réel, centralisées et complètement sécurisées constitue un atout non négligeable en matière de visibilité, de pilotage et de performance.
Mais l’enjeu le plus important qui se cache derrière une gestion optimale de la sécurité des données échangées avec des tiers relève de la confiance qu’une entreprise inspire à ses partenaires, à ses clients, à ses fournisseurs.
La réputation d’une entreprise sur les marchés qu’elle ambitionne de conquérir peut rapidement être mise à mal faute de bonnes pratiques en matière de communication bancaire.
Puisque des moyens simples, adaptés à chaque taille d’entreprise quel que soit leur volume d’activité financière, tous secteurs confondus, existent, il serait dommage de ne pas en explorer le champ et les bénéfices.